Quel statut juridique choisir pour son activité indépendante ?

Aujourd’hui, les étudiants en passe de devenir des travailleurs actifs rêvent de développer leur propre activité professionnelle. Ce rêve est également celui des employés qui souhaitent changer de carrière et se reconvertir. Toutefois, il peut être difficile pour un jeune travailleur, tout comme pour une personne en reconversion, de se décider entre les différents régimes sociaux qui existent pour devenir indépendant. Afin de faire le bon choix, il est judicieux de se renseigner sur toutes les opportunités d’activité indépendante qui existent pour mettre toutes les chances de son côté.

Quels sont les régimes sociaux possibles ?

Les statuts professionnels sont très nombreux dans le domaine des activités indépendantes. Les plus courants sont l’auto-entreprise et l’entreprise individuelle à responsabilité limitée. En effet, de nombreux nouveaux indépendants se tournent vers l’Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée (EURL) ou las SAS à associé Unique (SASU). Ces régimes sociaux correspondent à des statuts d’entreprises à responsabilité limitée. Dans ce cas, le professionnel est le seul à gérer l’organisation de son travail, mais doit faire appel à un comptable pour ses bilans économiques.

L’auto-entreprise est différente. Elle permet au professionnel de travailler en son propre nom et de percevoir un salaire égal à son chiffre d’affaires. L’auto-entrepreneur bénéficie de charges réduites, mais dispose également d’un plafond à ne pas dépasser s’il souhaite préserver le même statut. Un auto-entrepreneur doit gérer lui-même ses comptes, l’organisation de son travail et la facturation à ses clients. Son activité professionnelle est à responsabilité illimitée.

Un autre statut en plein essor est celui du portage salarial. Il donne la possibilité à un professionnel de jouir des points forts du salariat et de ceux de l’indépendance. Dans ce cas, tout ce qui concerne la gestion du temps, des ressources et de l’organisation du travail relève des responsabilités du professionnel. Néanmoins, celui-ci doit passer par une société de portage salarial pour la gestion de ses impôts, de ses fiches de paye, de ses indemnisations et de ses cotisations.

Les points forts des divers statuts

Pour être sûr de faire le bon choix, interrogez-vous sur les points forts et les points faibles de tous les statuts disponibles. Par exemple, l’EURL et la SASU n’impliquent aucun investissement minimal. Avec 1 Euro, il est donc possible d’ouvrir son entreprise indépendante. Ces statuts protègent également le patrimoine personnel de l’entrepreneur. Seul l’apport initial est pris en considération dans le cadre juridique en cas de dettes de l’entreprise. Le patrimoine personnel du travailleur ne pourra pas être affecté par les problèmes économiques de la société. Toutefois, le montant des charges mensuelles est plus élevé et les procédés administratifs pour l’ouverture de l’entreprise plus complexes.

Pour un auto-entrepreneur, ou micro-entrepreneur, la responsabilité de l’entreprise est illimitée. Les biens personnels de l’entrepreneur ne sont donc pas protégés en cas de dettes à rembourser. Toutefois, avec une micro-entreprise, il est plus facile d’entamer une activité indépendante, les charges sont moins élevées et il est possible d’exercer des activités plus variées.

Julien

Alban

Passionné d'informatique ?, de cyclisme ? (enfin de sports en général) et de pâtisserie ?, c'est à moi que reviennent ces sujets. J'espère qu'aux travers de mes publications et celles de Hugo vous trouverez les réponses à vos questions. J'aurai plaisir à répondre à vos questions complémentaires en commentaires ?

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